Patient education level has been shown to affect health care outcomes in a variety of clinical contexts. The aim of this study was to evaluate whether maternal education level influences women to plan elective repeat Caesarean section rather than attempt a vaginal birth after Caesarean.
We conducted a retrospective cohort study of women with a previous Caesarean section who delivered at the Royal Victoria Hospital between 2001 and 2006. Education level was stratified as follows: ≤ 11 years (up to and including a high school diploma), 12 to 15 years (some college or university education), and ≥ 16 years (university degree). We used unconditional logistic regression to calculate age-adjusted estimates of the risk of having a planned Caesarean section.
Among 18 673 deliveries in our cohort, 1915 were in women with a previous Caesarean section. Of these, 12.6% had a high school degree or less, 38.3% had some college or university education, and 49.1% had a university degree. Compared with women whose maximum education was a high school diploma, there was a higher rate of planned Caesarean section in women with some college or university education (OR 1.38; 95% CI 1.00 to 1.89, P = 0.047) and in women with a university degree (OR 1.42; 95% CI 1.04 to 1.94, P = 0.03).
Higher education appears to be associated with an increased rate of elective repeat Caesarean section. Whether this is due to patient differences or physician bias, physicians should be aware of this disparity and should attempt to provide unbiased informed consent for all women regardless of their level of education.
Il a été démontré que le niveau de scolarité des patientes affectait les issues de santé dans divers contextes cliniques. Cette étude avait pour but d’évaluer si le niveau de scolarité maternel influence les patientes pour ce qui est de la décision de planifier une deuxième césarienne de convenance ou de tenter un accouchement vaginal à la suite d’une césarienne.
Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective qui portait sur les femmes ayant déjà subi une césarienne qui ont accouché à l’hôpital Royal Victoria entre 2001 et 2006. Les niveaux de scolarité ont été stratifiés comme suit : ≤ 11 ans (jusques et y compris un diplôme d’études secondaires), de 12 à 15 ans (une certaine scolarité collégiale ou universitaire) et ≥ 16 ans (diplôme universitaire). Nous avons utilisé une régression logistique inconditionnelle pour calculer des estimations rectifiées selon l’âge en ce qui concerne le risque de subir une césarienne planifiée.
Parmi les 18 673 accouchements que comptait notre cohorte, 1 915 se sont déroulés chez des femmes ayant déjà subi une césarienne. Parmi ces femmes, 12,6 % détenaient un diplôme d’études secondaires ou moins, 38,3 % détenaient une certaine éducation collégiale ou universitaire et 49,1 % détenaient un diplôme universitaire. Par comparaison avec les femmes pour lesquelles le diplôme d’études secondaires constituait le niveau de scolarité le plus élevé, un taux accru de césarienne planifiée a été constaté chez les femmes détenant une certaine éducation collégiale ou universitaire (RC, 1,38; IC à 95 %, 1,00 − 1,89, P = 0,047) et chez les femmes détenant un diplôme universitaire (RC, 1,42 ; IC à 95 %, 1,04 − 1,94, P = 0,03).
Le fait de détenir un niveau élevé de scolarité semble être associé à un taux supérieur de nouvelle césarienne de convenance. Que cela soit attribuable aux différences propres aux patientes ou à la partialité du médecin, les médecins devraient prendre connaissance de cette disparité et tenter d’obtenir un consentement éclairé impartial de la part de toutes leurs patientes, peu importe leur niveau de scolarité.